jeudi 2 février 2012

Casamance:Trois morts et des blessés | SeneNews.com

Casamance:Trois morts et des blessés | SeneNews.com

SENENEWS.COM- Encore des affrontements dans la partie sud du pays: les rebelles ont attaqué les militaires.Bilan: trois morts chez les militaires et autant de blessés.
La guerre ne cesse de finir en Casamance. Les rebelles ont piégé les militaires dans une attaque. Pour l’armée, elle détient le contrôle des deux bases rebelles et estime avoir tué un rebelle.
Pour l’instant, la panique s’installe dans la partie du sud où les populations ne savent pas jusqu’ici sur quel pied danser.

mercredi 14 décembre 2011

AFP: Sénégal: plusieurs morts dans une nouvelle attaque armée en Casamance

AFP: Sénégal: plusieurs morts dans une nouvelle attaque armée en Casamance

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Sénégal: plusieurs morts dans une nouvelle attaque armée en Casamance

ZIGUINCHOR (Sénégal) — Plusieurs militaires sénégalais ont été tués mardi dans une attaque armée de rebelles présumés en Casamance, moins d'un mois après un assaut meurtrier dans cette région du sud du Sénégal en proie à un conflit indépendantiste, a indiqué à l'AFP une source militaire.

"Nous avons perdu des éléments" lors de l'attaque menée tôt mardi matin contre un cantonnement de l'armée dans le village de Kabeumeu, à environ 60 km au nord-ouest de Ziguinchor, principale ville de la région, "et certains sont portés disparus", a affirmé cette source militaire jointe au téléphone.

Kabeumeu est dans un département proche de la frontière avec la Gambie.

L'information a été confirmée à l'AFP par un élu local de la région, également contacté par téléphone, qui a fait état de "plusieurs militaires tués", d'autres "pris en otage" par les assaillants, supposés membres du Mouvement des forces démocratique de la Casamance (MFDC, rébellion).

dimanche 11 décembre 2011

SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Un cancer politico-militaire

SudOnLine - Le Portail de Sud Quotidien SENEGAL | Un cancer politico-militaire
Chérif Dramane Bertrand Bassène ? On peut compter sur les doigts d’une main, les rares décideurs, journalistes et spécialistes de l’endémique crise casamançaise, qui le connaissent. Historien, en exil ou en séjour en France, il fait partie de la crème universitaire du Mouvement des Forces démocratiques de Casamance (Mfdc), très en retrait des projecteurs de l’actualité réverbérante mais très en pointe dans la prise en charge idéologique et / ou scientifique du séparatisme dramatiquement incrusté sur le flanc sud du Sénégal.
Maquisard d’amphithéâtre ou rebelle du Quartier Latin (en tout cas loin du sanctuaire assiégé de Salif Sadio et du PC itinérant d’Ousmane Niantang Diatta) Chérif D. B. Bassène forme  avec le Docteur Apakéna Diémé, l’ingénieur Pape André Diatta et l’ethnologue Binetou Diallo, les intellectuels de choc de l’aile extérieure du Mfdc, dont la mission permanente consiste à convaincre le monde des chercheurs et la communauté internationale, de la pertinence du destin non commun, donc séparé d’une « Casamance qui n’est pas dans le Sénégal ; mais avec le Sénégal par la volonté coloniale de la France » suivant la formule inoxydable de feu Abbé Diamacoune Senghor.

Historien et janissaire de l’Histoire, Chérif D. B. Bassène est l’auteur d’un ouvrage tout récemment publié en France, qui dit sans ambages que « le colonisateur n’avait pas intégré la Casamance dans l’espace sénégalais ». Rien de nouveau dans le discours aussi ancien qu’intangible du Mfdc, est-on tenté de dire dans un bref soupir de lassitude. Sauf que sur le terrain de la propagande qui prolonge le théâtre des opérations, les rebelles en col blanc possèdent une longueur d’avance sur les diplomates de l’Etat et les introuvables défenseurs de la Nation indivisible, à travers le monde.

mercredi 7 décembre 2011

Human Security Gateway - Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC)

Human Security Gateway - Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC): : Report
Title : Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC)
Source : Group for Research and Information on Peace and Security (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la Sécurité)
Date Added: 7-Dec-2011
Publication Date : 23-Nov-2011
URL : http://www.humansecuritygateway.com/documents/GRIP_Mouvementdesforcesd
emocratiquesdeCasamance.pdf
Abstract : La menace que représentent les groupes armés et les groupes terroristes pour la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest, mérite qu’on s’attarde à mieux les connaître. Cette fiche sur le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) a pour but de donner une information sur les fondements historiques et idéologiques de ce mouvement indépendantiste du Sénégal. Elle aborde la complexité de sa structure interne et ses sources de financement. Les soutiens du groupe et l’implication des pays voisins dans le conflit casamançais sont également abordés. Enfin, les actions les plus récentes de ce groupe armé sont répertoriées. Cette fiche fait partie d’une série de fiches sur les groupes armés en Afrique de l’Ouest.

lundi 5 décembre 2011

Election présidentielles, Recrudescence de la violence en Casamance : l’ONU a un œil sur le Sénégal

Election présidentielles, Recrudescence de la violence en Casamance : l’ONU a un œil sur le Sénégal

Le Sénégal s’est invité à la vingt deuxième consultation de haut niveau des chefs de missions de paix des Nations Unies en Afrique de m’Ouest. Said Djinnit, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest a appelé à des élections apaisés en 2012, comme partout ailleurs. Mais aussi, il a offert les services de l’ONU pour la résolution du conflit casamançais.



Election présidentielles, Recrudescence de la violence en Casamance : l’ONU a un œil sur le Sénégal
« Nous avons abordé la question des élections au Sénégal, et de façon générale en Afrique de l’Ouest. Les élections sont un moment de fragilité pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. C moment a toujours besoin d’accompagnement en fonction des besoins », indique Said Djinnit estimant que 2012 est une période cruciale pour toute la zone. Selon lui, contrairement à ce que certains pensent, les élections ne sont pas un moment de déchirement, mais une étape pour consolider la démocratie et le développement.
Autre point chaud qui a interpellé le chef de mission, c’est l’épineuse question de la crise en Casamance. Les perspectives de paix s’éloignent à chaque fois qu’on croit s’en approcher. Au regard de la dimension sous régionale liée à cette crise, le bureau des nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest peu apporter sa touche pour le règlement de ce conflit vieux de trente ans.
« S’il y avait une opportunité pour accompagner les pays de la sous-région pour traiter des questions d’insécurité à leurs frontières, l’ONU serait disposée à jouer les éclaireurs », mentionne le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest.
Nafy Ndiaye (Leral.net)

Walf Fadjri

Walf Fadjri

Nouha Djighaly : Une vie brisée par le conflit casamançais
Son ‘passage’ sur la terre résume à lui tout seul toute l’atrocité du conflit casamançais. Après avoir perdu ses parents dans un accident de mine en 1993, Nouha Djighaly est tombé à son tour, avec une dizaine de ses amis, sous les balles d’hommes armés qui, depuis les années 80, font régner la terreur en Casamance.

(Correspondance) - Il allait avoir trente ans dans quelques semaines. Mais, le destin a décidé que Nouha Djighaly n’atteindra pas cet âge qui fait miroiter des possibilités d’une vie meilleure à tout garçon de son âge. C’est d’ailleurs cet espoir qui a toujours poussé le jeune homme à braver l’insécurité qui caractérise la forêt de Diagnon. Ce rêve qu’il a toujours caressé, Nouha Djighaly ne le réalisera jamais à cause d’un sort qui a décidé de s’acharner sur lui et sur sa famille.
Ce sort, très tôt, a empoisonné la vie de Nouha Djighaly. Car, après sa naissance, Nouha perd l’usage de sa main droite après un accident. Les prémices d’une enfance difficile sont dès lors là. Au milieu de ses cinq frères et quatre sœurs, le petit Nouha tente de surmonter son handicap qui a fait de lui un enfant à part. Comme tout garçon de son âge, il fréquente l’école primaire. Mais, le regard des autres étant difficile à supporter, Nouha Djighaly abandonne l’école.
Désormais, il ne pouvait compter que sur le soutien de ses proches, notamment de ses parents. Ces derniers ont toujours été là pour soutenir le garçon qui refusait pourtant de vivre dans l’oisiveté comme s’il sentait que son père et sa mère allaient bientôt lui fausser compagnie. Encore une fois, le destin s’acharne sur Nouha Djighaly puisqu’en 1993, ses parents meurent dans un accident par mine entre les villages de Niadiou et Albondy. Un accident qui avait fait 23 morts, tous des citoyens qui se rendaient à Camaracounda pour voter.
Depuis lors, le vide s’est créé autour du jeune Nouha qui a compris qu’il fallait se battre pour survivre. Faisant fi de son handicap, il va à l’assaut de la forêt située entre son village natal, Bissine, que ses parents avaient quitté plusieurs années plus tôt pour échapper aux bandes armées, et Diagnon. Et pendant des années, cette zone sera le lieu d’expression du refus de capituler du jeune homme.
C’est ici que Nouha Djighaly trouve les moyens qui lui permettaient de s’épanouir et de prendre en charge sa petite fille âgée aujourd’hui de neuf ans. C’est d’ailleurs cette gamine élève en classe de CE1, qui est le sens de tout le combat de Nouha Djighaly, célibataire de son état. C’est en partie pour elle que Nouha est mort dans la forêt à cause d’un conflit armé.
En grandissant, la jeune fille se posera certainement très souvent cette question : Pourquoi cette guerre ? Ce conflit qui l’a privée de l’amour de ses grands parents qu’elle n’a jamais connus, et qui l’empêche aujourd’hui de s’épanouir sous les ailes protectrices d’un père qui ne la verra hélas pas grandir.
Mamadou Papo MANE

"La crise casamançaise pèse sur les relations avec nos voisins", selon Macky Sall

"La crise casamançaise pèse sur les relations avec nos voisins", selon Macky Sall

mpruntant la théorie de la «tectonique des plaques la métaphore du craton», le président de l’Alliance pour République, Macky Sall a préféré faire part des 7 priorités axées sur la diplomatie et qui définissent, selon lui «des objectifs ambitieux mais réalistes pour une politique étrangère qui soit au service d’un véritable développement». Parmi ceux-là, la diplomatie du voisinage figure en bonne place dans son discours. S’agissant de «cette diplomatie du voisinage», il indique que «seule l’implication de la Gambie et de la Guinée Bissau qui sont fortement touchés non seulement par l’insécurité mais aussi par l’afflux massif de réfugiés peut être déterminante».

Sur le massacre de Diagnon, le leader de l’APR a regretté : «11 de nos compatriotes ont été lâchement criblés de balles dans la forêt de Diagnon. Ensuite, sur l’économie de la région, la Casamance a le plus grand potentiel agricole et touristique du pays mais les projets sont paralysés du fait de l’instabilité ambiante. Enfin, l’impact de la crise casamançaise pèse sur les relations avec nos voisins de la Gambie et la Guinée Bissau », fait-il remarquer.

Dans le même ordre d’idées, la recherche d’une paix durable un accord de règlement définitif doit être recherché, négocié et conclu avec le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance dans le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Sénégal n’a pas été occultée Un accords, selon lui « ne peut être que participatif avec la contribution des chefs religieux, des organisations de femmes et de jeunesse, les femmes et hommes de culture, des acteurs politiques et de la société civile, des cadres casamançais de tout bord ».